Para fr. en Indo

Salut à tous

Ça y est : il est peint, mon para du 3e Groupement colonial de commandos parachutistes lors des combats de 1950 au Tonkin sur la Route Coloniale n’° 4…ouf :D

Ou presque : reste la bretelle de la carbine US M1 à fabriquer et mettre en place ;)

l'insigne de béret adopté en 1946 : le poignard à main ailée...

@ très bientôt avec la tenue camouflée du 1er BEP

c'est superbe !!! vivement la suite !!!!!!

Voilà donc l'un de ceux qui iront rejoindre la barket !?

Ton Para en Bretagne m'avait déjà soufflé, là, je suis estomaqué !!!
C'est "encore" une très belle figurine !

chapeau bas applaudit

Ah Bon D... !
La RC 4, ça rappelle des souvenirs, tout ça !
Les pitons sous la mousson, le pernod tiède dans les rizières, la bière glacée au bar de l'hôtel Métropole d'Hanoï...
Rien que d'y penser, ça me fout le bourdon, tiens.

applaudit

très très beau, une peinture superbe

SUPERBE, quelle finesse dans la peinture de tes figurines applaudit

. Même en trés gros plan, les photos ne montre aucun défaut !!

juste une question, en moyenne combien de passage applique tu par zone pour avoir un éclaircissement et un ombrage aussi subtil ?

en tous cas, BRAVO cool

Salut
Bilou

bilou a écrit:

juste une question, en moyenne combien de passage applique tu par zone pour avoir un éclaircissement et un ombrage aussi subtil ?

Salut Bilou

La majeure partie est peinte à l'acrylique PA, comme tu as certainement remarqué, à savoir tout le vert et le gris-vert de l' uniforme, le visage, le béret, les équipements sur l'homme.
En revanche certaine sparties sont traitées ou reprises à l'huile sur la base acrylique : c'est le cas des "cuirs" : le tour de béret, les yeux et la bouche, l'étui fauve du PA - et c'est le cas du bois de la carabine et des ombres sur l'acier (noir de vigne) - je suis repassé aussi sur les boutons...

Revenons à la technique acrylique, c'est ce qui t'intéresse ici, je pense.
Exemple : la veste de saut, parce ce qu'il y a de grandes surfaces, mais c'est pareil au fond sur les cartouchières ou le fourreau du poignard.

Il y a donc une couleur "vert olive kaki" dont j'étale au moins deux couches pour bien recouvrir la base blanche, avant de commencer les dégradés. Ce fond est dilué comme nécessaire à l'acrylique (sinon ça risque de tourner satiné, déjà que certains verts ont un peu cette tendance naturellement...) ; pas trop dilué cependant, pas un jus quoi.

Pour les dégradés je dilue plus franchement, moins l'ombre que l'éclaircie cependant.

Moi je commence toujours par poser l'ombre, dans les creux, et tous les recoins plus difficilement atteints par un éclairage zénithal. C'est une nuance foncée de la couleur de fond, pour garder la parenté chromatique.

Je passe une fois, puis une deuxième si je juge le contraste insuffisant, alors avec un mélange encore plus foncé. Si les surfaces sont assez grandes, je procède à un petit dégradé en ce sens que le plus foncé va au centre du moins foncé.
La nécessité de contraste avec d'autant plus forte que la couleur moyenne du fond est foncée au départ. Avec les couleurs claires, il faut garder une main plus légère sur le noircissement.
Un ou deux passages d'ombre suffisent a priori.

Pour l'éclaircie, à la fois la dilution est fortement accentuée, et les passages seront plus nombreux (on laisse bien sécher entre deux applications bien sûr : c'est l'affaire de qqes minutes à l'acrylique)
J'applique sur le sommet des plis, tout ce qui fait saillie en règle générale, et.... au milieu des grandes plages d'une pièce de vêtement lorsqu'il y a peu de relief.
Les dégradés internes dans les éclaircies (successives) se voient plus que ceux éventuels des ombres, parce que je multiplie les passages, et à chaque fois, en réduisant les zones traitées (ovales de plus en plus restreints). Je dirais, trois à quatre éclaircies au minimum.

Là je n'ai pas parlé de l'ombre portée très forte (presque noire) qu'il faut appliquer ensuite aux délimitations du vêtement considéré, ainsi que de tous les équipements posés dessus ( avant de peindre ceux-ci à leur tour) , et des coutures (de manches en particulier), les tours de poches, les boutons. Ça c'est encore autre chose que le dégradé propre de l'uniforme en trois étapes que je viens de te décrire). Ah oui, pour les coutures, on juxtapose ensuite un trait clair le long de l'ombre.

Une dernière chose à propos des dégradés du fond : pour avoir au final des transitions plus subtiles, il convient d'"adoucir" un peu les frontières entre le fond et l'ombre, le plus souvent un peu trop "dures" initialement, et quelquefois également les frontières entre le fond et la 1ère éclaircie.
Ça s'obtient un passant sur cette frontière un ou plusieurs jus d'un ton intermédiaire. Je t'accorde que cela multiplie encore le nb de passages, mais là c'est très localisé (étroit), et c'est vrai c'est délicat à faire car on risque de déborder ou d'effacer le beau contraste initial. Faut alors recommencer. Bon, c'est ça l'acrylique.

C'était verbeux , comme d'hab. Si tu as des doutes, n'hésite pas à me requestionner. En tout cas le principe général des 3 étapes doit déjà te permettre d'avoir un résultat très satisfaisant. Ensuite seulement les ombres de délimitation des équipements, etc. Avec ça tu acquiers vite le savoir-faire pour t'attaquer à l'affinage des transitions (si besoin est, le 1/35 dragon par ex. est si petit.... pas trop de place pour de la transition )

Merci de votre attention si vous êtes restés jusqu'au bout et même si z'êtes enfuis avant

j'essaierais d'appliquer ça sur ma prochaine figurine.

merci

pour ces explications, il n'empêche que je reste toujours admiratif du travail que tu réalise sur tes figurines. applaudit

et des explications que tu ne manque jamais de donner cool

salut
Bilou

C'est encore une belle figurine que tu nous prépares là.

Merci pour toutes ces explications en or ! applaudit

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A+ Piwi

Pffffffffff!!
sais plus quoi dire là!
Alors j'applaudi applaudit

Dien Cai Dau a écrit:: Ah Bon D... !
La RC 4, ça rappelle des souvenirs, tout ça !
Les pitons sous la mousson, le pernod tiède dans les rizières, la bière glacée au bar de l'hôtel Métropole d'Hanoï...
Rien que d'y penser, ça me fout le bourdon, tiens.

Bon sang, c'est des souvenirs de vrai baroudeur ça, et qui a visité le terrain autrement que sur des cartes postales.

Guillaume, j'ai quelques unes de tes photos de voyage en permanence à portée de vue en ce moment, et même si l'imagination l'emporte quelquefois , elle m'inspirent un max et me serviront encore au moment de reprendre les pinceaux à retrouver les couleurs authentiques du pays.

Un supplément pour Bilou
deux vues d'avant les finitions, bien rapprochées pour ne râter aucun défaut

@ ++

» para indo
» Indo ???
» Indo 1953
» chouette indo
» Sherman en Indo