Les monstres marins
Vingt mille lieues au dessus des mers
Les hydravions ont longtemps eu la cote auprès des aéronavales du monde entier pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’ils étaient commandés par, conçus pour et pilotés par des marins ; or, en dehors de la manie de toujours faire des phrases, les marins ont aussi celle de vouloir prendre la mer par quelque moyen que ce soit. Ensuite, parce que, à l’époque qui nous intéresse (1936-1945), il était plus facile de trouver des plans d’eau de plusieurs kilomètres de long que des pistes de la même taille – sans oublier que les marines possédaient alors peu de bases terrestres opérationnelles ; de ce fait, arracher à la gravité des monstres de plus de 20 tonnes en charge posait moins de problèmes sur l’eau que sur la terre.
Une neutralié « bienveillante »
Le Portugal, havre de l'aviation alliée
Le Portugal était neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, mais son espace aérien, très fréquenté, est devenu un lieu d’affrontement pour les aviations allemande et alliée. Sur la route entre l’Angleterre et d’autres théâtres d’opérations, plus de cent appareils y ont atterri ou s’y sont écrasés ; les bonnes relations avec les Alliés ont permis à quelques-uns de changer de mains.
Les Bimoteurs Romano
Deux projets mort-nés
Étienne Romano est surtout connu pour les avions biplans d’entraînement Romano 82. Il avait commencé à travailler dans l’aviation avant la Première Guerre mondiale, pour ensuite créer sa société à Cannes en 1920. Ses premiers appareils furent essentiellement des hydravions, puis des avions de transport coloniaux. Il fut dépossédé de son outil de production par le biais des nationalisations de 1937, mais ses prototypes en cours de fabrication furent achevés et testés par la SNCASE.
Avions de combat français
Le LeO C.30
S'il est un nom indissociable du concept de l’autogire, c’est bien celui de l’ingénieur espagnol Juan de La Cierva y Codorníu. Ce type d’aéronef se caractérise par un rotor libre assurant la sustentation et un moteur en position classique permettant la propulsion ; des gouvernes ordinaires, mais aussi l’inclinaison du rotor, permettent les évolutions dans les trois plans.
" PIPS " Priller
L'as de coeur
Josef Priller. Ce nom n’est pas nécessairement le plus familier parmi la nuée d’as qu’a pu produire la Luftwaffe entre 1939 et 1945. « Pips » Priller, voilà qui aura sans doute un peu plus d’écho.
Et si l’on ajoute Le Jour le plus long, un pilote mitraillant les plages du D‑Day en évoquant, dans un rire forcé et dérisoire, « le plus grand moment dans l’histoire de la Luftwaffe », beaucoup auront sans doute une image plus précise en tête : celle du Kommandeur de la JG 26, un « Abbeville Boy » aux 101 victoires, toutes, à l’instar d’Adolf Galland et de quelques autres, remportées à l’Ouest ; le tueur de Spitfire par excellence.
Coulez le Königsberg !
La guerre personnele de John Tulloch Cull
En 1914, l’empire colonial allemand n’était pas particulièrement important, mais il s’étendait de la Chine à l’Afrique, en passant par le Pacifique Sud, offrant ainsi à la Marine allemande un grand nombre de bases tactiques pour ses unités de la flotte ou ses raiders. Pour protéger ses colonies, la Marine impériale maintenait un volant de puissants navires de guerre dans les eaux orientales, et, à partir de 1914, leurs allers et venues commencèrent à sérieusement intéresser la Royal Navy et la Royal Australian Navy dans la perspective d’un conflit qui s’annonçait imminent.
L'Attaque des Mongols Fiers
L'offensive stratégique japonaise contre les États-Unis
Tandis que les Américains achèvent le développement de l’arme la plus terrifiante que l’humanité ait jamais connue, les Japonais s’en remettent à des armes ancestrales, qui paraissent aujourd’hui bien dérisoires, pour ne pas dire pathétiques. Et pourtant, si ceux‑ci avaient remplacé leurs « bombinettes » par des armes bactériologiques, ils auraient pu, au pire, déclencher une véritable panique chez leurs arrogants ennemis, au mieux, semer la mort sur le continent américain.
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