Oradour-sur-Glane

Je ne prenais pas ça pour un reproche    , je me posais juste la question du pourquoi ne pas pouvoir faire de photos !

pour les gens qui ont été massacrés, c'est lieu de recueil
cela n'a rien à voir avec l'arc de triomphe,pantheon.......

l interdiction de photographier n a plus beaucoup de sens aujourd'hui avec des portables qui font quasiment tous aujourd'hui appareils photos
elle a longtemps était un moyen non avoué de ne pas "concurrencer" la vente d ouvrages vendues sur place sur le sujet..

ce qui me choque par contre c est des fois la manière de faire les photos
je me rappelle de la visite d un célèbre camp de concentration ou j ai vu des "touristes" se prendre a tour de rôle perchés sur une grille
ornée de l emblème "arbeit macht frei" ..pitoyable

ce n est pas le cas ici .merci belgoarmor !

et puis un petit rappel historique :

cette compagnie de la das reich était également composée en partie de "malgré nous"

jugés à la libération ils n ont écopés que de peines légères

les temps étaient à la réconciliation ..

l Histoire n est pas toujours simple   

Bonsoir,

C'est un peu comme à Saumur pour le concours, les commerçants qui viennent acceptent d ne pas vendre la même chose que la boutique.
Les photos sans paiement d'une redevance sont interdites, car ils se sont aperçu que des photos étaient en ligne sur la toile, quand elles n'étaient pas tout simplement vendues.

Pour ce qui est des SS, malgré nous ou pas, après la guerre la France a fermé les yeux sur leur passé, à condition qu'ils s'engagent dans la légion étrangère pour aller en Indochine. De même, le gouvernement de De Gaulle a utilisé Klaus Barbie et ses fichier pour lutter contre la montée du parti communiste, trop important à ses yeux.
J'ai connu un ancien malgré nous qui était sur le front de l'est, où dégouté il a rejoint les partisans, puis à son retour, direction l'Indochine. Il me disait:"maintenant je dors avec mes fantômes".

Amicalement
@+ Yves

Bonsoir,cette compagnie était composée de malgré-nous.Mais ils ont été incorporés de force dans l'armée allemande sauf un.C'est une triste histoire pour l'alsace et cette histoire nous poursuit toujours.Place a la réconciliation et au devoir de mémoire.

Tout à fait !
Quand je suis arrivé à l'entrée du nouveau centre de mémoire et que j'ai vu les panneaux "interdiction de photographier", j'avoue que j'ai pesté ! Mais quand je suis entré dans le bâtiment, j'ai compris, et je n'avais plus du tout envie de faire ces photos .

Par contre, j'aurai pu simplement ouvrir un post et dire : "j'ai été à Oradour, il faut absolument y aller !" . Mais ça n'aurait pas eu le même impact .
Oui, je l'avoue, les photos sont là aussi pour faire la publicité du site (gratuite et sans engagement de la commune    ) parce qu'il m'a marqué et que ça fait partie d'un devoir de mémoire . Je pense que si vous avez l'occasion d'y passer, n'hésitez pas . (Mais il y en a d'autres bien entendu !)

Qui que ce soit qui ait commis ces atrocités, ça n'a plus trop d'importance maintenant, il ne faut plus se focaliser sur l'un ou sur l'autre (sauf pour des besoins de connaissances historiques); Dans toute guerre, il y a des atrocités, et pas un seul pays ne peut se vanter de ne pas en avoir fait . Le problème existait fin des années 40 et début des années 50, maintenant il faut juste retenir que ce sont des "hommes" (si on peut appeler ça comme ça) qui ont fait ce mal à d'autres hommes . Et malheureusement, ça arrivera encore et ça se passe encore actuellement (de nouveau sans vouloir me focaliser sur qui que ce soit )

Je continue donc mon petit reportage,    et si par hazard il y en aurait une qui choque, on peut toujours en parler et je l'enlèverais le cas échéant   

Bonjour "cricri d'amour",

Le malgré nous dont je parle et que j'ai rencontré en 1967, il n'a surtout pas choisi. Il venait de près de chez toi. Il me racontait qu'un jour, il a eu un coup de blues et qu'il est allé dans un bar. Là, des recruteurs très spéciaux l'ont emmené avec eux, et il s'est retrouvé sur le front de l'est. Ce qu'il a vécu, il ne faisait que l'effleurer mais ne donnait aucune précision tant ça le hantait.
Il faut savoir que dans d'autres régions, il y a eu des recrutements particuliers. Un gars d'un petit village du bas de la Vienne s'est assis à la table d'un café, deux autres gars l'ont rejoint, et il n'a pas manqué de boisson. Hors d'état, il aurait signé un papier et s'est retrouvé avec un uniforme felgrau sur le dos.
La mère d'un ancien collègue de travail, originaire de Valence d'Agen (47), me racontait qu'un jour qu'elle allait au marché, une patrouille allemande l'interpelle: "ausweis bitte". Ce à quoi elle répond: "qu'est ce qu'il nous font chier à toujours demander les papiers"! Là, un des hommes s'approche tout près d'elle pour lui dire de se taire car il n'a surtout pas choisi cet uniforme, mais que d'autres avec lui pourraient ne pas avoir la même réaction. Normalement ces hommes là n'auraient jamais du servir sur le sol national.
Une chose qui a nui à l'Alsace dans ma commune, c'est le fait que lorsque les troupes allemandes sont arrivées, elles ont été guidées par des "soit prétendues alsaciennes", plus vraisemblablement des allemandes du parti nazi qui avaient toutes les indications nécessaires   

@ belgoarmor; ton reportage photo est bien fait, sans voyeurisme et simplement pour dire "voilà ce qui s'est passé ici, venez y faire un tour et vous recueillir". Merci encore.

Amicalement
@+ Yves

Bonjour Globtrotter,toujours intéressant ces témoingnages......mon père n'a pas choisi de se battre pour cette armée,il m'avait simplement pas le choix et il a mis du temps pour parler de cette période noire.

 pour les notes additionnelles   

Suite et fin du reportage :

Et comme une note d'espoir, un nouvel ORADOUR s'est reconstruit juste à côté ; La vie à repris ses droits