Austin série1 (Danmo 1/35)

Pouah quelle tuerie

Rien à redire ; que contempler

Merci beaucoup!

Jj'ai encore eu un petit délire sur l'intérieur en faisant des essais de poussière au grenier. Je ne sais pas si vous avez connu ces combles avec une couche épaisse de terre poussiéreuse qui recouvre tout. C'est ce que j'essaie de rendre mais ce n'est pas facile!



Et puis un autre dans le même genre :



Pas d'isba sans icônes que je me suis dit!, J'ai doncmis Jésus, la vierge et St Georges (particulièrement réverré par les cosaques à cause sa lance) en référence à la Croix de St Georges qui était l'équivalent de notre croix de guerre. Elles sont un peu grandes mais mon impression devenait illisible en plus petit!

Tant que j'y étais : les fils de Loulia lui ont envoyé des portraits fait par des photographes. Ils décorent fièrement les murs de la maison et elle peut prier pour que ses gars survivent à ces temps de folie...

Mais ou vas tu t’arrêter

Magnifique, du très grand art !

Très bel intérieur!

Un gros bisou les copains, vous êtes vraiment sympas!

Superbe mise en scène, criant de réalisme.

Merci à toi!
Je rame un peu sur les figs en ce moment, mais cela va reprendre!

Petites avancées sur ce projet de diorama!

En dehors d'un vrai manque de temps, j'ai eu pas mal de galères avec mes figurines. Je pense que cela tient surtout à un fond de bombe de sous couche qui devait être périmé et qui m'a fait des granulés infects que le décapage n'a pas permis d'éliminer.
Bon recommande et reprise à zéro.
Pas facile de retrouver la fig CSM!

A ce sujet, je n'étais complètement satisfait de ses jambes que je trouve trop longues et trop grêles même si l'ensemble est très bien moulé :



Du coup russification avec une paire de jambes bottées dont l'origine se perd dans la nuit des temps...



J'aime mieux la posture que cela donne, par contre désolé pour la qualité des photos prises de nuit!

Début de peinture des personnages avec toujours l'idée de désaturer pour rester dans l'ambiance de l'époque où les tissus de couleurs vives restent rares surtout dans les milieux populaires.





La question des uniformes dans les armées blanches est franchement complexe étant donnée la désorganisation et les origines variées des combattants.

Vassili le chef de voiture porte donc une culotte de cosaque sans bandes, une vareuse anglaise et un manteau d'officier d'artillerie auquel il manque encore les épaulettes bleues.
Fédor pour l'instant galvanisé par le soulèvement a fièrement remis son pantalon à bandes rouges et sa casquette du 19ème régiment.
Louilia est plus terre à terre, ou réaliste...

Bon, il reste pas mal de boulot pour finir ces trois figurines, en particulier les détails des visages et il manque encore Varia avec laquelle j'ai quelques poblèmes des peinture, autant la fig a une posture magnifique autant je galère sur la tête dont la gravure est très peu marquée et je n'ai pas réussi pour l'instant à me trouver une tête de jeune fille en fichu...

Reste aussi à planquer Vassili Petrovitch quelque part dans le décor, mais cela se met en place...

Excellentes tes figurines !!!



Le Globetrotter

Superbe !!

Merci les amis!

trop fort Gilles !!!

Merci Fred!

Avec les dioramas, ill y a un moment où il faut redescendre sur terre, j'ai donc décidé une fois pour toutes que j'arrêtais d'ajouter des trucs et des machins à ce petitdécor au bord de l'explosion!
Ce n'est pas que je n'ai plus d'idée mais il faut éviter que cela devienne confus!


Du coup je suis enfin au bout et en train de fixer définitivement les différents éléments...

A l'intérieur :



Ajout des vitres de la fenêtre et des rideaux... Une lampe à pétrole sur l'étagère de l'entrée...
Louilia ne veut pas que son petit fils, Vassili aille tourner autour des soldats, cela ne l'empêche pas de chercher à tout voir...



Un petit détail auquel je tenais... Un des attributs de Louilia, ce n'est pas un hasard si son mari se plaît à la surnommer "Baba Yaga"



Au grenier le B... est complet, en cherchant bien on s'aperçoit que Fédor a quand même récupéré trois fusils abandonné par les rouges lors de leur retraite précipitée devant l'insurrection... Ils sont bien planqués!



Côté extérieur, j'ai terminé l'Austin, avec les derniers, jus, l'empoussiérage et la fixation sur la base...



Un accessoire incontournable de toute ferme qui se respecte : une chèvre branlante pour scier des bûches... On commence les réserves d'hiver!



Pas de ferme non plus sans volaille : Raspoutine le coq défie la voiture blindée tandis que La Tsarine qui se planque dans un endroit improbable pour couver...





Voilà voilà, Louila et Varia seront collées demain et j'essaierai de faire de meilleures photos : j'ai fait des expériences avec mon appareil et je n'arrive plus à retrouver mes réglages!

Mais bon, cette fois je pense vraiment que C'EST FINI!

Superbe réalisation Gilles. On peut passer un sacré moment à trouver tous les détails auxquels tu as pensé.

C'est vraiment superbe, on ne sait pas ou regarder tant il y a de détail ! J'adore

Une tuerie cette plaquette ; j'adore

Un grand merci!

C'en est enfin fini de l'histoire de Loulia et de sa famille, J'aurais pu ajouter des milliers d'autres trucs, mais je crois que je n'avais jamais fait une scène aussi dense sur un aussi petit espace...

il faut savoir s'arrêter!










Les détails... Que sont-ils devenus... J'ai hésité mais je vous l'inflige quand même, personne n'est obligé de lire!?






Vassili a survécu à l'offensive avortée sur Moscou mais blessé dans la terrible retraite qui a suivi, il a perdu un bras ce qui lui a peut-être valu la chance d'être évacué sur un navire de guerre français en Mer Noire au moment de la débâcle des armées blanches. Rescapé de la grippe espagnole, il deviendra le célèbre "taxi manchot" des nuits de Pigalle avant de mourir tué dans un bomabardement allié de la banlieue parisienne en 1944. Trop ivre pour avoir entendu l'alerte...

Varia Fédorovna n'aura jamais plus de nouvelle de Pétro, son premier mari, le père du petit Vassili. Contrainte de passer de l'un à l'autre au gré des troupes occupant la maison, elle finira par épouser le commissaire politique d'une unité mécanisée de l'armée rouge (j'ai failli faire une photo avec une Austin Kégresse et un soldat rouge!) qui l'emmènera vivre à Rostov avec lui. Elle travaillera dès lors dans une usine de constructions mécaniques qu'elle suivra dans l'Oural en 1941. Elle finira sa vie à Omsk en 1975 où elle sera honorée par les autorités comme "héroïne du travail socialiste" en présence de son fils et de Léonid Brejnev en personne!.



Lors de l'effondrement de l'insurrection des cosaques du Don, Fédor choisira de fuir vers le Kouban avec ses deux derniers chevaux attelés à un char chargé de ses biens les plus précieux. Il laissera Loulia sur place pour garder la maison et c'est elle qui refusera mordicus qu'il emporte la machine à coudre. L'exil ne lui portera pas chance : contraint d'abandonner ses biens au fil de la retraite, il mourra du typhus au bord de la mer d'Azov sans amis ni témoins... Aucune tombe ne marque l'endroit où il fut enterré.

Loulia veillera sur sa maison envers et contre tous avec sa belle fille. Elle devra loger les troupes de passage, rouges ou blanches, et se garder des brigands de tous poils. Ainsi disparaîtrons le bétail, la basse cour, les outils et les meubles, mais elle sauvera sa machine à coudre. lors de la grande famine de 1921/22 elle partira avec elle vers Rostov où elle sera recueillie par Varia malgré les froncements de soucils de son mari. Couturière pour les uns et les autres, elle deviendra surtout la surveillante implacable de l'appartement collectif numéro 11 et de l'immeuble dans son ensemble. S'il est probablement faux que ce soit elle qui ait été responsable de la dénonciation qui valut à son gendre de disparaître lors des grandes purges de la veille de la seconde guerre mondiale, son autorité se maintint jusqu'à sa mort lors des combats de 41 contre les Nazis. Elle avait refusé d'être évacuée parce qu'on lui refusait d'emporter sa machine avec elle.



Vassili Petrovich fut adopé par son beau père et grandit à Rostov où il fut formé à l'Institut Superieur de Mécanique Révolution Rouge. Responsable un temps d'une station de tracteurs dans un sovkhoz du Bas Don, il entra dans l'armée où il rejoignit naturellement une unité de char. Il perdit un bras à Berlin (comme son homonyme) et finit la guerre colonel de la garde, deux fois héros de l'Union Soviétique. Général en retraite, les plus anciens de ce forum l'ont certainement vu invité lors des débats qui suivaient aux "dossier de l'écran" les films sur les grandes batailles de la Seconde Guerre Mondiale...
Il est mort juste après la chute de l'URSS dans un monde qu'il ne comprenait plus.

Voilà voilà, désolé pour la longueur, j'aime trop écrire des romans sur mes maquettes!

Un chef d'oeuvre !!

Quel poète et romancier tu fais , une corde de plus à ton arc
L’âme l'esprit et sa représentation méritent vraiment qu'on si arête et admire ce travail magnifique