La Gt One terminant de secher, voici la suivante :
La Porsche 962 fut conçue en 1984 pour permettre à la marque allemande de participer au championnat américain IMSA GTP. Elle diffère de la 956 par un empattement allongé de 12 cm de manière à loger le pédalier derrière l'axe des roues avant, obligatoire en IMSA, et par un moteur simple turbo. Sa première course fut les 24 heures de Daytona en février 1984.
Elle devint ensuite 962 C avec l'adoption du moteur double turbo de la 956 et fit son apparition en championnat du monde des voitures de sport et aux 24 Heures
du Mans 1985. Plusieurs 962 de course furent modifiées par la suite en voiture de route par différents préparateurs dont Dauer...
Parmi les favoris, Porsche entend laver l’affront, et ne pas laisser la victoire pour la troisième fois à un client ! Elle aligne trois 962 C et les clients Porsche sont venus en nombre : ils présentent huit 956 et trois 962 C. Jaguar est représenté par une écurie officielle : Tom Walkinshaw engage trois XJR6. Mercedes n’a pas saute le pas d’une présence officielle, il soutient les deux Kouros-Mercedes engagées par Sauber.
Le Japon se fait de plus en plus présent avec trois équipes officielles : Mazda avec deux voitures à moteur trirotor, au son envoûtant ; Toyota et Nissan, avec deux engagements chacun. Ces voitures ne peuvent en aucun cas prétendre à la victoire, mais elles portent les espoirs de toute une
nation .
Les Porsche officielles ont conquis la première ligne. Mais le début de course leur rappelle de mauvais souvenirs : la n°7du Joëst Racing va mener la danse pendant cinq heures .
Vers 3 heures dimanche matin, l’autrichien Jo Gartner, au volant de la Porsche-Kremer 962 C n°10, perd le contrôle pour une cause qui demeurera inconnue,
et trouve la mort dans une violente sortie de piste . La direction de course décidera d’une longue neutralisation de 2 heures 30.
Le classement final reflète bien l’hégémonie Porsche. Derek Bell – Hans Stuck – Al Holbert sur la 962 C “Rothmans” n°1 offrent à la marque son onzième succès
manceau. Les Porsche “client” se succèdent du troisième au septième rang, et occupent aussi les neuvième et dixième place.
Le kit:
il s agit d'un kit Hasegawa reboité , moulé en blanc avec une gravure reussie. L'intérieur est plutot bien fait . Mais le kit comporte 2 erreurs flagrantes : le capot et les ailes arrieres, malheureusement difficilement rectifiables...
La maquette est beaucoup plus simple (simpliste ?) que le modele Tamiya de la 956 ! et ne comporte pas de moteur.
Malgre quelques erreurs c est un beau kit que le novice pourra assembler facilement
la planche complementaire pour remplacer les affreux "RACING"
a+